Artiste

Maria Helena Vieira da Silva

1908–1992

Maria Helena Vieira da Silva (née en 1908 à Lisbonne, Portugal ; décédée en 1992 à Paris, France) s’inscrit en 1919 à l’Academia Nacional de Belas Artes de Lisbonne pour étudier le dessin avec Emilia Santos Braga. En 1928, elle quitte Lisbonne pour Paris, où elle étudie la sculpture auprès d’Antoine Bourdelle et de Charles Despiau à l’Académie de la Grande Chaumière. Elle y rencontre son futur mari, le peintre hongrois Árpád Szenes, et abandonne en 1929 la sculpture pour se consacrer à la peinture. À Paris, elle absorbe des influences variées : l’abstraction géométrique du groupe Cercle et Carré (1929–33) et de Joaquín Torres-García, ainsi que le cubisme d’avant-garde. Elle commence alors à peindre des rectangles de couleur qui évoquent les azulejos hispano-arabes, les pavés ondulants et l’architecture étagée de Lisbonne. En 1933, elle tient sa première exposition personnelle à la Galerie Jeanne Bucher, Paris, qui reste son principal galeriste tout au long de sa carrière.

 

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Vieira da Silva et Szenes fuient vers le Portugal, puis s’installent à Rio de Janeiro. En 1946, Jeanne Bucher organise sa première exposition personnelle à New York, à la Marian Willard Gallery. L’artiste continue à peindre et à exposer au Brésil jusqu’à son retour à Paris en 1947. Dans les années 1950, ses œuvres reflètent les réalités sombres de l’Europe d’après-guerre. Des titres comme La gare inondée (1956), La traboule (1957) ou Ruines (1956) renvoient à des villes inondées, des espaces détruits, des passages étroits et des paysages bouleversés. Vieira da Silva devient citoyenne française en 1956 et reçoit le titre de Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres en 1962. En 1966, elle est la première femme à recevoir le Grand Prix National des Arts.

 

Des rétrospectives importantes ont lieu à la Kestner Gesellschaft, Hanovre (1958) ; au Musée national d’art moderne, Paris (1969–70) ; au Musée d’art moderne de la Ville de Paris (1977) ; au Musée Gulbenkian, Lisbonne (1988), exposition ensuite présentée au Grand Palais, Paris ; et à la Fundación Juan March, Madrid (1991). L’État français acquiert plusieurs de ses œuvres, dont trois sont conservées au Musée national d’art moderne, Centre Pompidou. En 1994, Skira publie le catalogue raisonné en deux volumes, accompagné d’une monographie rédigée par Guy Weelen et Jean-François Jaeger. Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections majeures, notamment au Museum of Modern Art (New York), à la Tate (Londres), au Stedelijk Museum (Amsterdam) et au Centre Georges Pompidou (Paris).

Lire plus

Œuvres

Vidéo

Learn more about the life and works of Maria Helena Vieira da Silva

Waddington Custot
Actualités

New museum to house works by Maria Helena Vieira da Silva

In 2021, collector Armando Martins will open a museum of contemporary art in Lisbon

The museum of contemporary art will display over 400 works by Portuguese and foreign artists, shown from Armando Martins' collection, which he has been building for several decades. Located in the Palácio Dos Condes da Ribeira Grande, in Rua da Junqueira, Lisbon, the museum is set to open in the latter half of 2021.

 

The collection brings together works by Portuguese and foreign artists including Maria Helena Vieira da Silva, Paula Rego, José Malhoa, Amadeo Souza-Cardoso, Almada Negreiros, Eduardo Viana, Paula Rego, Pedro Cabrita Reis, Julião Sarmento, Rui Chafes, José Pedro Croft and Lourdes Castro, among others.

 

International artists represented in the collection inlcude Gilberto Zorio, John Baldessari, Albert Oehlen, Olafur Eliasson, Marina Abramovic, Antoni Tàpies, Antonio Ballester Moreno, Juan Muñoz, Santiago Sierra, Carlos Aires, Pedro Reyes, Carlos Garaicoa, Ernesto Neto, Rosângela Rennó, Vik Muniz and Isa Genzken.

 

The new museum will also feature a five-star hotel, a conference room, a restaurant, a bar, a shop and a space to present cultural events in the area of ​​performing arts. The building itself was built in the 18th century by the second marquis of Niza, it was then expanded and remodelled by the first marquis of Ribeira Grande in the 19th century, and has undergone several modifications since, with the creation of Martins’ new museum being the buildings next lease of life.

Lire plus

Dernières

News

Expositions et Foires

Presse

Publications

Close

Rechercher